Bienvenue chez moi / Michel Montagu


Déjà 6 ans que je suis formateur, coach et entrepreneur social. 6 ans pour se réinventer, réfléchir, partager et agir. 6 ans qui passent avec le sentiment d’avoir pris le bon virage : celui de la sincérité et d’une modeste forme d’utilité.
Merci à toutes celles et ceux qui m’ont fait confiance et avec qui nous avançons.

Le Cri de Tarzan Publication


  Le Cri de Tarzan disponible sur amazon !

Tout beau tout chaud, je suis très fier d’avoir formaliser en 260 page et 460 g ce qui me semble essentiel pour réussir à se réapproprier sa vie professionnelle ! Et bien sûr être enfin soit même au boulot.

Ca vous fait envie ?

C’est ici 

Le Cri de Tarzan


Enfin paru : le Cri de Tarzan

Bonjour, et les voilà livrés tout chauds les nouveaux exemplaires de mon dernier livre « Le Cri de Tarzan ».

C’est donc avec une pointe d’émotion et un soupçon de fierté que je vous annonce la publication du « Cri de Tarzan » ouvrage destiné à aider celles et ceux qui veulent se réapproprier leur vie pour être enfin « eux-mêmes au boulot ».
Si vous vous demandez si c’est le bon moment pour changer de travail et comment mettre toutes les chances de votre côté pour réussir votre transition professionnelle, ce livre est fait pour vous !
Vous y trouverez à la fois une approche théorique solide, des exemples
concrets, de nombreux outils pédagogiques et des ressources complémentaires
pour approfondir les points essentiels à votre succès.
Prix de lancement à 7 euros (pour 300 pages 😉 sur amazon, c’est ici.

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La fragilité du coaching


La fragilité active ou l’anti-fragilité éthique

Il y a des pavés littéraires qui s’affrontent comme une randonnée en montagne. Pas toujours facile mais avec des haltes magnifiques et un point de vue à la hauteur de l’effort fourni.

C’est la cas de la lecture du livre de Nassim Nicholas Taleb, star de la pensée économique décalée grâce à sa mise en évidence d’une notion qui a fait flores avec la crise financière de 2007 : celle du Cygne Noir c’est-à-dire les crises qui arrivent sans faire l’objet de prévisions de la part des spécialistes du sujet (en l’espèce la crise financière de 2008).
Je ne vais pas vous infliger un résumé des 650 pages en petits caractères d’Antifragile (vous pourrez demander à votre ami ChatGPT) mais il contient un certain nombre d’éléments très inspirants qui peuvent radicalement changer votre vision du monde et la façon dont vous l’appréhendez dans votre quotidien.

Monsieur Taleb ne porte pas dans son cœur ceux qu’ils appellent des  professionnels Antifragiles et non éthiques c’est à dire ceux dont les actions qui découlent de leurs propos ne les mettent jamais en risque. Un peu comme ce vieil adage qui dit que « les conseilleurs ne sont pas les payeurs ». Pour lui, les intellectuels exerçant dans de nombreux domaines (les professeurs, les économistes, les éditorialistes, les instituts de sondage…) continuent à prospérer et à être écoutés même si leurs prises de position sont biaisées, fausses voire dangereuses.
Nassim Nicholas Taleb cite de nombreux exemples d’économistes (sa bête noire) dont l’influence est inversement proportionnelle à la pertinence de leurs propos. Leur diplôme, leur réseau, le nombre de leurs publications ou le type de postes occupés semblent les protéger de toute critique et remise en cause.
En ce sens ils sont Antifragiles (rien ne peut leur arriver) et non éthiques (ils ne sont pas impactés par les conséquences de leurs convictions ou prises de position). Il les oppose aux :
– Fragiles dont les décisions peuvent avoir des conséquences dramatiques pour eux-mêmes (les entrepreneurs notamment) et
– aux vrais Antifragiles qui ont l’intelligence et la souplesse de tirer parti d’un Cygne Noir

En tant que coach et formateur cette critique de ceux qui « disent » sans être solidaires des conséquences de leur parole est, par certains aspects, inopérante. Car le succès dépend autant de la qualité de la mise en œuvre opérationnelle que des décisions qui l’ont précédées.

Cependant la position de Nassim Nicholas Taleb est utile car elle nous permet de réfléchir à mon rôle.
Tout d’abord – comme l’écrit brillamment  Michael Bungay Stanier dans Le guide de l’anti-manager – Pourquoi les meilleures coachs ne donnent pas de conseils – en gardant bien en laisse notre « monstre de conseils ». Ce dernier nous incite à donner NOS solutions et NOS réponses sans prendre le temps de l’écoute et sans laisser à l’autre la possibilité d’inventer celles qui lui sont propres.
Ensuite en ayant l’humilité de se regarder faire et agir. Est-ce que je mets moi-même ce que je prône et enseigne ? Est-ce que j’expérimente des difficultés et ces dernières doivent elles m’amener à repenser mon accompagnement ?
Enfin, et c’est l’interrogation qui me taraude le plus : qu’est ce qui dans mon parcours et dans mes résultats me permet d’être légitime dans mes prises de parole et dans mes convictions ? J’ai le sentiment diffus qu’une grande part de la littérature managériale peut se lire comme une suite de « Y a qu’à faut qu’on » dans lequel l’auteur précise très rarement en quoi il est légitime à tenir ses propos. Plus agaçant encore est la « position haute » que certains assument sans recul. Oui tout le monde peut mettre sur le papier les fondamentaux d’une réunion réussie, les qualités d’un leader incontestable ou la nécessité d’une entreprise bienveillante permettant à chacun de réaliser son meilleur potentiel et son plein épanouissement. C’est d’autant plus facile que ceux qui ont le temps d’écrire sont souvent « à coté » de l’organisation qu’ils décrivent. Soit parce qu’ils n’ont jamais eu envie de l’affronter (position presque idéologique) soit qu’ils en sont sortis dans des conditions parfois difficiles (position de revanche).

Sans vouloir réduire l’apport d’Antifragile aux éléments évoqués ci-dessus (car beaucoup d’autres sont vraiment inspirants) je dirais pour résumer que Nassim Nicholas Taleb nous invite :
– soit à affronter le monde en position fragile c’est à dire avec nos doutes, nos imperfections et nos erreurs qui sont une richesse que l’on peut partager avec d’autres en les accompagnant pour trouver leurs propres solutions
– soit à travailler notre Antifragilité éthique, c’est à dire en assumant et en mettant en œuvre nos capacités à inventer un espace où nous sommes co-responsables des actions que génèrent nos propos.

 

Nassim Nicholas Taleb – Antifragile – les Bienfaits du Désordre – Les belles lettres – 2020
Michael Bungay Stanier – 
Le guide de l’anti-manager – Pourquoi les meilleures coachs ne donnent pas de conseils – Diateino- 2022

ALORS HEUREUX ?


Voilà maintenant 6 ans tout juste que j’ai fait le grand saut dans l’inconnu en quittant mes fonctions de DRH pour réinventer ma vie professionnelle.

Un anniversaire qui me permet de prendre quelques minutes pour regarder dans le rétroviseur et me poser sincèrement la question : était-ce le bon choix ? Est-ce que j’ai des regrets, une certaine nostalgie ou des éléments de ma vie d’avant qui me manquent ?

La réponse est simple : mon seul regret d’avoir est dû attendre mes 50 ans pour que les planètes s’alignent et me permettent de mettre en action ma réappropriation professionnelle.
Comme je l’ai indiqué dans mes publications plus anciennes, j’ai été heureux dans ma vie professionnelle précédente et j’ai vraiment aimé mes différentes expériences qui, chacune à leur manière, m’ont apporté la maturité et les compétences nécessaires à une plus grande autonomie.
D’un naturel positif, j’ai plutôt tendance à voir le bon côté des choses. Pourtant, en l’espèce, ce sentiment d’être à la bonne place et d’avoir fait les bons choix est, très sincèrement, plus qu’une posture ou un déni de réalité. Bien au contraire, c’est un sentiment profond que je sens en moi dès que je m’interroge sur mes choix et sur ma vie actuelle.
Je déteste l’idée d’opposer les mondes qui sert de fonds de commerces à tous ceux qui critiquent l’entreprise et associent, de façon caricaturale, l’entreprenariat à la liberté et le salariat à l’ennui et au renoncement de soi. Ils ne font que proposer un « prêt à penser », nouvelle prison d’une mode qui valorise le « soi enfin toi-même » qu’on achète une paire de baskets, un voyage au bout du monde, une randonnée en montagne ou une création d’entreprise. La quête de sens n’a pas de norme car elle part de soi et d’une réalité dont les opportunités et contraintes ne font pas bon ménage avec les solutions toutes faites.

Alors oui je préfère de loin ma nouvelle vie à l’ancienne. Je la trouve globalement plus équilibrée et plus utile que celle d’avant.

Je vais faire un petit top 10 de ce que je préfère, vous pourrez me donner votre avis.

Top 10 de l’entreprenariat


 

Le top des 10 choses qui je kiffe le plus
dans ma nouvelle vie

 

 

  1. Avoir plus de temps pour ceux qui me sont chers et pour moi. J’adore par exemple les déjeuners à rallonge.
  2. Etre utile en pouvant aider ceux que j’accompagne, en formation ou en coaching, sans « agenda caché » et entendre un merci sincère de leur part
  3. Avoir la conviction que l’âge et l’expérience sont un vrai +
  4. Avoir permis d’aider des milliers de personnes en précarité alimentaire en contribuant à la collecte de millions d’équivalent repas
  5. L’absence de routine et de réunions à rallonge
  6. Ne plus prendre les transports ou la voiture aux heures de pointes
  7. Aller à la salle de gym, voir une expo, faire des collages ou faire du vélo dans l’après-midi en semaine
  8. Avoir plus de vacances, pouvoir travailler à distance et avoir une plus grande maîtrise de mon agenda
  9. Ne pas avoir un petit coup de stress le dimanche soir
  10. RECEVOIR UN APPEL POUR ME CONFIRMER QUE L’ON ME CONFIE UNE NOUVELLE MISSION ET ENVOYER LA FACTURE CORRESPONDANTE

Flop 10 de l’entreprenariat


 

Le FLOP des 10 choses qui je redoute
le plus dans ma nouvelle vie

 

  1. Que tout recommence comme avant : plus de la même chose
  2. Retrouver une forme de lassitude
  3. Décevoir ceux qui m’ont fait confiance
  4. Etre maladroit dans mes accompagnements en ne maîtrisant pas suffisamment mon « monstre de conseils »
  5. Me reposer sur mes acquis et ne pas continuer à apprendre
  6. Ne pas savoir comment mobiliser les ressources et contacts nécessaires pour découvrir d’autres environnements
  7. Ne pas oser dire non si une mission ne m’intéresse pas
  8. Perdre de la sincérité pour protéger une relation client
  9. Ne pas réussir à passer à un « autre niveau » en partageant mes convictions sous forme d’un livre notamment 
  10. NE PLUS RECEVOIR D’APPELS POUR ME CONFIER DE NOUVELLES MISSIONS

Petit à petit..


… HopHopFood trouve sa place dans le monde de la solidarité alimentaire. 

Lorsqu’avec Jean-Claude Mizzi nous avons lancé HopHopFood en 2016, notre objectif était d’apporter une modeste contribution à la lutte anti-gaspi et d’aider des personnes en petite précarité à mieux manger. Tout cela en nous appuyant sur des outils digitaux faciles d’accès et immédiatement opérants.
C’est ainsi que nous avons développé une application gratuite de dons alimentaires entre particuliers puis un réseau de garde-mangers solidaires avant d’ouvrir notre plateforme aux invendus des commerces alimentaires.

Nous avons aujourd’hui pu offrir plus de 5 millions d’équivalent repas et commençons à nous implanter solidement partout en France grâce au recrutement d’une équipe aussi engagée que compétente. Cela nous permet d’aider des milliers de personnes à mieux manger ce qui, dans un contexte de pandémie puis d’inflation galopante, s’est avéré particulièrement utile et pertinent.

Notre modestie d’origine a fait place à un vrai désir de renforcer chaque jour notre impact social en fédérant autour de nos initiatives les acteurs les plus engagés dans notre domaine. Et en rendant nos outils et démarches les plus simples d’accès possible.

A suivre donc !

 

Une année pleine de fierté professionnelle

Le sentiment d’avoir vécu un beau début d’année


Souvent on me demande combien il faut de temps pour développer un réseau de confiance qui accepte de vous confier des missions clés comme la formation de leurs haut potentiels ou le soutien aux personnes en reconversion professionnelle. Bien sûr il n’y a pas de réponse unique car cela dépend des besoins, notamment financiers, et des objectifs que chacun se fixe.

Dans mon cas je n’avais pas trop de pression et j’avoue m’être toujours dit que si l’on me confiait des missions ce serait un « plus financier » et une reconnaissance de ma valeur à moi (c’est à dire sans la béquille sécurisante d’une organisation).

Former un groupe de personnes qui attend beaucoup et devant lequel vous arrivez sans aucun « crédit » particulier ;
Accompagner individuellement une personne à la recherche d’un nouveau défi ou d’un plus grand bien être ;
Coacher une équipe dont l’objectif est de travailler ensemble plus efficacement ou de façon plus harmonieuse …
Tout cela représente à chaque fois un nouveau défi. Si les expériences passées aident à trouver les bonnes approches pour apporter le soutien attendu, elles sont en permanence à réinterroger car le succès d’hier n’est pas toujours prédictif de celui d’aujourd’hui.
Alors que l’année 2023 arrive à son mitan, je peux constater que j’ai déjà effectué un nombre de missions bien supérieur à ce que j’aurais pu imaginer. Il m’a fallu 6 ans pour arriver à cette conclusion sans jamais faire de « commercial » ou de prospection.
Souvent les personnes optimistes que je rencontre se donnent un an. Les pessimistes sont plutôt à 2 ans. Et moi je suis heureux avec mes 6 ans. Chacun son rythme et chacun ses enjeux. Et vous, quels sont les vôtres ?

La carte et le territoire


  La carte et le territoire

Difficile de ne pas penser au passionnant livre de Houellebecq quand on écrit un petit post sur la carte et le territoire.

 

Ce titre fait référence à la nécessaire distinction entre :
– d’un côté la représentation de la réalité : la carte
– de l’autre la réalité : le territoire.

Et nous avons tendance à prendre pour la réalité ce qui n’est qu’une construction résultant de nos échanges avec les autres et de nos propres représentations.
Et cette carte, sous son apparente objectivité, est avant tout le produit d’une norme sociale.
La carte se définit alors comme la “réalité de la réalité » pour reprendre un fondamental de l’Ecole de Palo Alto. Elle finit par devenir le territoire lui-même que nous n’avons plus besoin d’explorer pour le « connaître ».
Michel Foucault, ne disait pas autre chose en affirmant que le soi n’est que l’expression d’une norme sociale et il nous invitait à prendre de la distance avec ce que nous considérons comme notre identité profonde et la façon dont nous la construisons. En posant le principe qu’il n’y a pas de distinction entre intérieur et extérieur, entre le “être soi” et “être en relation avec l’autre », il faut donc, non pas se centrer sur ce que l’on pense être ou vouloir, mais s’ouvrir au monde qui nous entoure dans un dialogue exigeant et permanent.
Les neurosciences nous éclairent un peu plus sur cette reconstruction de la réalité. Elles nous expliquent comment notre cerveau se débrouille avec cette satanée réalité qui s’avère bien trop complexe pour lui. D’abord parce qu’il faut traiter et comprendre les informations envoyées par nos 5 sens (vue, odorat, toucher, ouïe et goût) dont, charitablement, nous écrirons qu’ils sont loin d’être parfaits. Ensuite parce notre cerveau a tellement de faits à traiter qu’il passe son temps à essayer de mettre un peu d’ordre dans tout ce bazar mais sans y consacrer trop d’énergie. Il va donc d’abord éliminer les informations inutiles, ensuite recomposer celles qui lui manquent et enfin tenter, tant bien que mal, de prendre en compte le contexte dans lesquelles elles sont produites. L’objectif est ambitieux : stabiliser l’ambiguïté, c’est-à-dire bâtir un récit cohérent avec les faits, réels ou reconstitués, en sa possession.

Bref, on le comprend, la carte est incomplète, fausse et pleine de chausse-trappes. Nous avons naturellement tendance à vouloir que le territoire lui ressemble et nous mettons beaucoup d’énergie à travailler à cette mise en cohérence.

Dans ce monde que l’on appelle communément VUCA (Volatility, Uncertainty, Complexity et Ambiguity) j’ai la conviction que nous avons de plus en plus besoin d’être entourés de ceux qui n’ont pas peur de découvrir le terrain au fur à mesure de leur progression. Voire même qui ont plaisir à en explorer les chemins non balisés et en accueillir les surprises bonnes ou moins bonnes.

Valorisons un peu plus les explorateurs et prenons nos distances avec ceux qui dressent sans cesse des cartes mettant entre nous et le plaisir du réel un écran de rationalité apparente source de stress, de désillusion et de mensonges.

Le bug humain


 LE BUG HUMAIN

Quand j’accompagne des équipes mais plus encore les individus, la question de la prise de hauteur et de distance est souvent centrale. Il faut, à un moment ou à un autre, savoir s’extraire du quotidien pour être en mesure de prendre les bonnes décisions. Et pour se projeter dans l’avenir. Malheureusement, c’est loin d’être évident. Alors je me pose souvent cette question : pourquoi sommes-nous si accro à l’instantanéité ?
Les neurosciences nous donnent de précieuses clés de compréhension.
Sébastien Bohler dans son génial ouvrage Le Bug humain met en évidence notre soumission au striatum, sorte de dictateur préhistorique localisé au cœur de notre cerveau. Ce dernier a cinq obsessions qui guident son action : se nourrir, se reproduire, se comparer socialement, s’informer et en faire le moins possible. Et il a un truc imparable : quand une action correspond à une de ses cinq préoccupations, hop ! Il déclenche une bonne décharge de dopamine. Inutile de préciser que nous sommes totalement accroc à ces « bouffées d’euphorie ». Il cite une expérience sur des rats de laboratoire qui peuvent actionner cette décharge de dopamine en appuyant sur une pédale. Quand ils comprennent le truc, ils appuient dessus jusqu’à deux cents fois par heure et ils en oublient même de manger et de boire tant le plaisir procuré est incomparable.
Intéressant aussi à savoir : la force de la décharge est d’autant plus grande que le délai entre désir et réalisation est court.
Notre striatum est donc plongé dans le présent ou, accordons lui cela, le futur immédiat. Il préférera toujours une action satisfaisante aujourd’hui à une perspective plus alléchante demain. Le temps court c’est son domaine ; le temps long ne l’intéresse pas. Une sorte d’enfant hyper capricieux qui nous a tout de même permis, ainsi qu’aux mammifères qui nous entourent, d’être de formidables machines à survivre individuellement et collectivement.
Pour le striatum, l’attente est perçue comme une souffrance que la perspective d’une récompense trop lointaine ne parvient pas à apaiser. C’est le nœud du problème et l’explication de notre découragement face à la lenteur et au futur.
Pour retrouver du plaisir à s’inscrire dans des temps plus longs, il faut urgemment nous désintoxiquer de ce qu’Elena Pasquinelli nomme joliment les « gâteaux pour le cerveau » autrement dit les décharges de dopamine.

Alors, prêts pour le sevrage ?

 

  • Sébastien Bohler, Le Bug humain, Pocket, 2020
  • Elena Pasquinelli, Mon cerveau, ce héros – mythes et réalité,2015